De l'aube à l'aurore - Cris d'enfance - Seul uni blanc

Un monde à refaire

Luge et enfant
Luge et enfant



Seul uni blanc


Liste des poèmes

Petit cœur blessé
Cœur pur
Espoir sacré
Tendre rêve
Pour des enfants
Enfants mièvres
Qu'un enfant devienne
Arcadie
Adorable pays
L'aurore et la rosée
Je quitte mes craintes
Aube naissante
Prince
Vitrail
Vol d'oiseau
La poésie est claire
Jeunes loyaux
Adolescents
Feux follets

Filet ariettes


Il sonne, mon petit cœur blessé,
Il sonne sans arrêt d'un son lassé.

Sous l'ombre que je vois venir,
La vue devient aussi étroite
Qu'une sinistre ruelle du passé.

Espoir, tu me dis
Quel avenir lointain je dois redouter.
L'horizon est une borne
Au pied de laquelle séjourne la mort.
Il me faut marcher dans l'autre sens
Pour échapper à mes peurs et vivre d'amour.

Je dois redevenir enfant.
L'amour me blesse, comme une arme dans la chair.
L'amour me blesse, me rend plus lucide et conscient.
L'amour me blesse, mes mots sont bribes au vent
Et je dois apprendre à aimer comme un enfant.

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Filet ariettes


Enfance au cœur pur,
Ruisselet d’eau claire,
Cri fragile d'oiseau,
Brise vive et joyeuse,
Que jamais rien ne blesse
Ton printanier murmure !

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Filet ariettes


C'est l'enfant, l'espoir sacré
Cerclé d’un halo doré.

Éclaire ma route encore,
Guide-moi d’aube en aurore,
Indique-moi l'horizon,
Donne sens à ma raison !

Mais mon espoir s'envole au vent,
Ce sera pour un autre chant.

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Filet ariettes


Seul uni blanc,
Un chant s'élève,
Un tendre rêve
De jeune enfant.

Seul uni blanc,
La vérité
Va triompher
Des lâchetés.

Seul uni blanc,
Indique encore,
Petit enfant,
La rouge aurore.

Seul uni blanc.

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Filet ariettes


Je chanterai
Pour des enfants
Pleins de cris
Et pleins de joie,
Pleins de vie
Et loyaux rois.

Je chanterai
Pour des enfants
Plus loin, jamais
Que tous les vents
Et mille cris
Vont conquérir
Les infinis
Sans s'assoupir.

Je chanterai
Pour des enfants
Et défierai
Les triomphants.

Par la tempête,
Je chanterai,
Levant la tête,
Pour des enfants.

Demain ou hier,
Quelle importance !
Je chanterai
Pour des enfants.

Le monde entier
Peut s'écrouler,
Mon front viendra
Vaincre la mort
Et chantera
Pour des enfants.

Au vent d'aurore
En lieu et temps,
Je chante encore
Pour des enfants.

Toujours un chant
Vient de la terre
Tel un mystère,
Pour les enfants.

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Filet ariettes


Il est des enfants mièvres,
Produits de notre imagination,
Mais faux,
Car bien vite cette illusion s'évanouit.

Et des enfants du malheur,
Battus, orphelins ou négligés,
Qu'on prend en pitié
Car ils sont désarmés.

Et des rires d'enfants
Issus de rêves secrets,
Clairs comme l'eau d'un torrent,
Seuls unis blancs, remplis d'espoir
Qui fleurissent comme anémones au printemps.

Et des songes d'enfant
Mystérieux, lourds et sérieux.
Ne les troublez pas !
C'est si important !

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Filet ariettes


Absolue liberté,
Joie et paix en soi,
Accord avec le monde,
Confiance, naïveté,
Simplicité, sincérité...

Plein d'être soi
Et clair et aimable
Et humble et innocent,
Qu'un enfant devienne
Un adulte complet !

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Filet ariettes


Au pas coupé de nuit dans la paix d’Arcadie
Marche un frisson d’enfant au cœur pur et content,
Il scande l’harmonie, un rêve persistant
D’eau claire et vive brise en souple mélodie.

Un spectre aux rameaux nus se lève et s’irradie
De tout bonheur total du noir ciel éclatant,
Au pas compté de vie et d’amour haletant
Plantant le sénevé du nouvel incendie.

Au pas roulé de joie, écho profond du monde,
Vivant abreuvement à la source féconde,
Songe au gré balancé par la brise d’été.

Au pas carré de pas, appel du neuf matin,
Cri à longs traits poussés, cri toujours enfantin,
Rêve au gré caressé par un voile argenté.

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Filet ariettes


L'azur
Et tout ce qui est pur,
L'enfant
Et tout ce qui est blanc,

L'oiseau
Et les reflets de l'eau
Et l'air
Chantent l'imaginaire.

Ce pays adorable
Où tout est semblable
Aux désirs de nos cœurs
N'est que cris de douleur.

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Filet ariettes


Comme il est troublant de découvrir
Après une très longue errance
L'aurore et la rosée.

« L'enfant c'est mièvre, m'a-t-on dit. »
Le réel n'est pas mièvre, il est voile de Maya.

L'aurore et la rosée,
C'est cela que, dans notre innocence native, nous désirons
Et non le bonheur matériel ni la douleur partout répandue !
C’est ainsi que nous nous découvrons une âme ingénue,
Enfantine, qui crie après l'amour.
Aimer, être aimé !
Car nous ne nous résignons pas à aimer.
Nous ne voulons pas nous priver du voile de Maya.

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Filet ariettes


Je quitte mes craintes et mes tourments d'antan,
Le cycle de l'enfant s'achève et me comble de joie.

La lumière du ciel déborde d'aurores nouvelles.
Que l’horizon est pur et clair loin des cités d’argent !

Au bord des fontaines aux gouttes de fraîcheur,
Enfant d'été, goutte d'or, goutte d'homme !

Cet instant est plus fort que moi. Ce que je souhaite,
C'est que vous le viviez aussi intensément que moi.

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Filet ariettes


L'espoir sourd de l'aube naissante
Comme une onde forte et profonde.
La paix succède aux angoisses acides
De la nuit aux ombres indistinctes.

Je me désaltère l'âme et le corps
À cette chaude et calme marée
Trop vaste et trop universelle
Que pour ne pas m'y baigner.

Annonce d'une aurore nouvelle
Seule unie blanche, simple et belle,
Que j'attends depuis si longtemps
Que j'en pleure de joie !

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Filet ariettes


Prince jailli d'une source,
Tout d'or vêtu et de lueurs,
Rêve pur et cristallin
Que cette image brillante
De l'aurore matinale !

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Filet ariettes


Le vitrail étincelant des feux de l'être,
Les reflets inconnus et les danses soudaines,
Les chants qui s'élèvent et que nous ne percevons pas,
Comme un soleil qui va se lever.

Et l'espoir est oiseau et l'espoir est lueur,
Bleu, vert, jaune, argenté,
Vitrail où tout se répond à l'infini
Dans l'absolue fixité de la transparence.

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Filet ariettes


Comme un vol d'oiseau qui étincelle d'or,
Comme un cœur d'enfant qui brille de joie,
Dansons notre loi, crions notre foi
Sur toute la terre en dépit de la misère.

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Filet ariettes


La poésie est claire
Et brille dans les cieux,
Mais l'ombre de nos yeux
Regarde vers la terre.

Voici que naît l'espoir
Et le chant d’un grand soir !
Mais nous nous détournons
Et marmonnons nos non.

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Filet ariettes


Ces jeunes loyaux qu'on juge si sévèrement,
Les adolescents, méritent les plus beaux chants.
Dans leur ombre peuvent s’étendre les collines.
Ils explorent des sommets qu'ignorent les enfants.

Tel qui erra au soir du désespoir
Vit la lune s'ouvrir comme un cœur.
Une goutte de sang venue des cieux
L'a inondé de tristesse.

Tel qui luttait pour la justice
Se vit exclu de la société
Et dans son angoisse il crut
Que le monde changerait un jour.

Et tel qui croyait aux adultes
Découvrit leurs scandales impurs,
L'hypocrisie et la lâcheté
Et l'égoïsme replet de la bien-pensance.

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Filet ariettes


Adolescents,
Vous êtes fiers
Des mille vents
De forte vie
Qui hurle en vous.

Vous êtes tous
Un dur cri d'homme
En tendre enfance
Et l'on vous nomme
La jeunesse.

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Filet ariettes


Ce monde d'argent et de marchandise
Ne voit plus la danse des feux follets.
Venez nous éveiller, âmes légères,
Allumez l'espoir, rondes d'étoiles !

Ce pays trop vieux a perdu l'essentiel,
Les gestes simples n'y ont plus leur place.
Mais les enfants vont les ressusciter,
Nous les suivrons dans leur félicité.

Je crierai ma joie au vent de ma route
Et si je suis triste, pourquoi ne pas pleurer ?
Que puis-je apprendre si je ne peux m'ouvrir ?
Nous devenons pauvres à force de thésauriser.

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