Oradour, la mer brune recouvre tes toits.
Ton plateau est sans jour et tes enfants sans joie.
Oradour, la pluie grise emporte l'innocent.
La Glane s'est figée dans des arbres de sang.
Oradour, que s'en aille la lourde charrue
Et qu'un enfant joyeux s'ébatte dans la rue !
Et quand viennent le soir et son heure de paix,
Réclame au ciel l'espoir de grandir à jamais.